Cher-e-s compatriotes,
Il y a un an, vendredi 13 novembre 2015, les jihadistes ont frappé Paris au cœur : aux environs du stade de France, dans les X et XI arrondissements. Ils avaient pour cible la jeunesse, notre façon de vivre, nos libertés. Tant de victimes, tant de morts – 130 à ce jour.
Les forces de l’ordre et de sécurité qui ont risqué leur vie pour protéger notre sécurité, et les professionnels de santé à l’œuvre ont suscité une admiration unanime, bien au-delà de nos frontières. Je veux les saluer.
Les messages de solidarité et d’amitié venus du monde entier nous sont parvenus comme des baisers de réconfort. Partout en Amé »rique latine, les communautés françaises se sont réunies pour un moment de recueillement, à l’initiative des Ambassades, des associations, des élus consulaires.
L’objectif des assassins est clair ; créer les conditions d’une guerre civile au cœur même du pays, en y introduisant la haine, en s’attaquant aux libertés qui font la vie de chaque jour : la liberté de circuler, de se réunir, de manifester…
Pour ce triste anniversaire, je veux adresser ici mes plus chaleureuses condoléances aux familles de victimes et à leurs proches.
Rendre hommage aux victimes c’est refuser la haine que les terroristes prêchent. C’est refuser que la France abandonne ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Paris a été, est et sera toujours une ville où des citoyens du monde cohabitent. C’est une ville qui a été un refuge pour nombre d’exilés. Stigmatiser celles et ceux – kurdes, syriens…- qui fuient la guerre, c’est trahir ce qu’est la France. Le pays des libertés et des droits de l’homme.
Sergio Coronado