Après la participation à la délégation du ministre des affaires étrangères en Colombie, pour le lancement de la saison croisée France-Colombie, je me suis rendu en Equateur. J’y ai participé à une réunion des services autour du nouvel ambassadeur de France, Jean-Baptiste Chauvin pour évoquer la situations des investissements français dans le pays et l’actualité politique équatorienne à l’approche des élections mais aussi la coopération scientifique et universitaire. J’ai tenu une permanence où des compatriotes intéressés par la situation française ou ayant des questions sur des situations particulières sont venus.
Je me suis rendu le mercredi 22 décembre 2016 à Cuenca. Accueilli à l’aéroport par notre consul honoraire, Carmen Moreno, femme remarquable de dévouement auprès de sa communauté, qui a été avec d’autres à l’origine de l’école École franco-équatorienne Joseph-de-Jussieu à Cuenca.
- Carmen Morena et la directrice de l'école de Cuenca
- President de la fondation et Carmen Morena
- Avec une classe d’élèves
Cette école affiliée au réseau de l’AEFE reçoit aujourd’hui plus de 350 élèves et elle en refuse beaucoup. Elle est arrivée à un pallier de croissance qui demande de nombreux investissements et une professionalisation administrative aujourd’hui en cours. Mais sans une aide importante, notamment de la France, son avenir pourrait se trouver compromis. Il existe ainsi quelques écoles dans le réseau sur la circonscription, de taille modeste, qui contre vents et marées réussissent à exister. Leur assise financière est fragile, surtout lorsqu’elles pratiquent des prix des écolages bas et permettant l’accès à une éducation selon le modèle français à des familles de classe moyenne équatoriennes.
C’est le cas à Cuenca, c’est aussi le cas à Natal, dans le Nordeste du Brésil. Ces écoles remplissent les obligations de l’AEFE sans toujours en raison de leur taille bénéficier de toutes les aides nécessaires à leur développement. J’y ai rencontré des enseignants très investis, certains ayant à leur actif plusieurs années de présence, d’autres ayant décidé de revenir après un séjour en France. En tout cas, la volonté et la détremination à porter cette école sont palpables.
Carmen Morena m’a également organisé une visite du magasin-usine du « panama », chapeau en fibres végétales, d’origine équatorienne. C’est une des réputations les mieux établies de Cuenca, ville berceau du « panama ».
- Machines à faire du chapeau.
- Des chapeaux ici et là
- En fabrication
Nous avons conclu la journée avec une visite de l’alliance française de Cuenca; j’y ai pu m’entretenir avec Audrey Hardy-Lureau, sa directrice, sur les besoins de diversifier les financements (universités, entreprises, en plus des élèves tradictionnels), sur l’importance de l’alliance dans le paysage culturel local, notamment grâce à des événements comme la fête de la musique. Je suis reparti avec un cadeau de l’alliance, un sac en toile, contenant un mug de l’alliance de Cuenca.
- Avec Carmen Morena et Audrey Hardy-Lureau, directrice de l'alliance
- Alliance française de Cuenca
- Plaque récapitulative des noms des présidents et directeurs de l'alliance.