Dans le cadre de la discussion générale en commission des lois, je suis une nouvelle fois intervenu pour rappeler mon opposition à la prorogation de l’état d’urgence.
Le premier rapport d’évaluation reconnait que au delà de deux semaines la brutalité de l’effet de surprise passé le dispositif perdait de sa force et de sa pertinence.
Aujourd’hui nous ne sommes pas devant les mêmes termes du débat.
Plus d’un an s’est écoulé depuis les attentats du 13 novembre, et de la première prorogation de l’état d’urgence. L »intérêt d’une nouvelle prorogation n’est pas d’une évidence éclatante.
L’état d’urgence aurait alors d’autres fins que de lutter contre la terrorisme. Il permettrait de gérer l’ordre public et les grands rassemblements.
Le dispositif a atteint ses limités. L’état d’urgence n’est pas fait pour durer.
Nous devons dire la vérité à nos concitoyens sur l’utilité d’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence. Nous disposons d’un arsenal législatif très renforcé.
Nous sommes aujourd’hui devant une impasse d’un dispositif qui nous échappe.