« Dos raíces, tres idiomas, un futuro ». C’est ainsi que le jeune proviseur Ali Hosni, que j’avais rencontré à Sao Paulo lorsqu’il était proviseur adjoint, présente le lycée Jules Verne qu’il dirige aujourd’hui. C’est un lycée avec une identité multiple et clairement assumée : celle d’un établissement qui a choisi la langue, la culture et le programme scolaire français comme vecteurs d’une éducation qui ambitionne l’excellence pour tous ; celle d’un établissement profondément attaché à la langue espagnole et à son ancrage local, soucieux de faire participer les générations futures au rayonnement et au développement du Guatemala ; celle enfin d’un établissement qui se tourne délibérément vers un monde globalisé et ouvert où la réussite passe autant par la maîtrise des moyens de communication (les langues, les outils numériques), que par le partage de valeurs éthiques, d’usages sociaux et environnementaux, responsables et respectueux.
Lors de cette visite, j’ai donc visité cet établissement et ai rencontré l’ensemble de la communauté éducative. La rencontre avec les élèves a été particulièrement intéressante. Il y avait les représentants au conseil d’établissement, mais aussi les élus du conseil de la vie lycéenne, qui a pour objet d’animer la vie sociale et citoyenne dans chaque établissement. Des parents d’élèves ont participé à cette rencontre. C’est toujours l’occasion de constater l’excellente réputation des établissements français au prêt des familles locales. J’ai tenu à rencontrer également les enseignants pour parler des difficultés de détachement et de l’information syndicale.
Plus tard, le nouvel ambassadeur de France au Guatemala, Monsieur Jean-Hugues Simon-Michel, m’a reçu à déjeuner en présence des chefs de services et du proviseur. J’ai eu la chance faire la connaissance de la présidente de l’association culturelle Julio Verne et qui administre l’établissement, Macarena Corlazzoli, pour aborder son fonctionnement et ses projets. J’ai pu constater lors de cette visite le dynamisme du délégué général de l’Alliance française, Marc Sagaerte. L’Alliance fourmille de projets, c’est l’un des principaux centres culturels du pays. J’ai pu enfin visiter l’exposition photo «Cuéntame tus penas». La soirée c’est conclu par un apéro sur la terrasse surplombant la ville d’un compatriote